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Ce qu'il faut se dire
L’excellence d’une économie se juge à la valeur de son partage et de sa fraternité.
On a toujours opposé la loi du marché à la solidarité, tout en voulant satisfaire l’économie et le social. En fait les gouvernements, quels qu’ils soient, appliquent la même politique parce qu’ils n’ont plus le choix. En effet, au lieu d’entraîner un plus grand bien être pour la majorité de la population, la croissance économique a engendré pauvreté, insécurité et exclusion. Le manque de perspectives divise les français à la vindicte des autres.
Redistribution des revenus de la richesse collective, création et maintien des conditions de la croissance économique, assurance d’un emploi pour tous dans la société… Chez nous comme ailleurs, les mécanismes d’intervention de l’Etat providence, ne satisfont plus les abstentionnistes, les extrémistes en tous genres et autres mouvements politiques minoritaires.
La modification même de la société doit s’inscrire dans un principe évolutif, sur le moyen et le long terme car l’identité culturelle est le réservoir des savoirs fondamentaux que l’homme hérite de générations en générations. Si l’on vous dit que le malaise social peut s’expliquer par la montée du chômage, la mondialisation et la financiarisation, c’est très bien, mais les chantres du libéralisme vous diront que le chômage ne disparaîtra qu’à la condition de libérer les individus et le marché des contraintes qui les entravent.
En fait, l’homme n’est vraiment libre qu’une fois libéré de ses besoins matériels et les français veulent que l’on garantisse à chacun les moyens de son existence, en opérant une redistribution massive des revenus afin de niveler les inégalités économiques et sociales. Allier, la sécurité sociale, la protection de l’Etat, la flexibilité de l’emploi, les entreprises… C’est comprendre cette nécessaire union des contraires.
S’il apparaît très difficile de lutter contre les idées reçues, il faut prendre le temps d’une explication, voir d’une éducation. La science économique échappe sans doute à la grande majorité des électeurs, voici quelques bases de réflexions :
- La mondialisation favorise les délocalisations vers les pays à bas coûts de production dépourvus de système social. Même si le but est d’assurer le bien être de la population, les cotisations sociales prélevées sur les revenus du travail sont tels que son coût pénalise l’économie française.
- Ces vingt dernières années, quand la croissance a augmenté d’un tiers, les prix ont doublé et les dépenses du budget général de l’Etat ont triplé. Cette observation sera un sophisme pour certains mais une confirmation pour les français qui ont l’impression de payer de plus en plus d’impôts.
- Deux actifs pour un retraité maintenant, un actif pour un retraité dans dix ans, donc à terme un actif pour deux retraités… Si la masse des cotisations vieillesses de deux actifs subvient aux besoins d’un retraité, maintenant. A masse de cotisations vieillesses égale, un actif devra supporter deux fois plus de cotisations ou deux fois plus de travail dans dix ans, donc à terme, dans le cas d’une équation d’un actif pour deux retraités, le système par répartition s’effondre de par lui-même.
- La sécurité sociale ne peut subsister que si elle s’inscrit dans une politique de plein emploi. Les prestations sociales reçues par les ménages sont un moyen d’assurer l’efficacité économique, c’est certain. Le budget de la sécurité sociale, soit trois cent milliards d’Euros environs, diviser par le nombre de français, soit soixante millions d’habitants, donnerait dans l’absolu un revenu de cinq mille Euros annuel par personne.
- Aux dernières nouvelles, il y a six millions de bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle, ceci dénote de la bonne santé de la France et de ses citoyens, sans aucun doute.
Notre projet vise à rassembler ces hommes et ces femmes de toutes origines. Nous souhaitons une réelle cohésion sociale entre l’Etat et le Citoyen. L’objectif est de trouver une combinaison équilibrée. Le moyen est une fiscalité moderne, soucieuse de la justice sociale et de la réussite économique. Cet appel s’adresse à tous ceux qui ne s’y retrouvent plus.
En priorité, une refonte de notre fiscalité, par la taxation automatique des mouvements de fonds au taux de 1% espérance, un taux ajustable. Par ces ressources nouvelles, la mise en place d’un Revenu d’Indépendance, celui-ci étant attribué à chaque individu, résidant légalement en France, a l’issue de son Service Citoyen.
Il ne peut y avoir de service minimum pour un travail minimum, mais le souci d’équilibrer les droits et les devoirs. La société du travail doit être conservée, ou plutôt dynamisée. L’attribution des prestations sociales, au cas par cas, maintient l’assistanat. Son universalité l’en fait sortir surtout que ce revenu passe par un service civil citoyen.
Nous voulons établir un plan d’action simple et réaliste pour une société responsable et sans fracture. Si nos réponses constituent l’épure de vos questions. Vos réactions donneront un sens à notre existence. Elancez-vous à la conquête d’une nouvelle donne, un rassemblement au service d’une force de propositions.
France Espérance veut que la réforme devienne une véritable cause nationale. Nos propositions ouvrent une perspective plus large qui fera le modèle de société développée du XXIe siècle : avec une gestion saine et stable de l’économie, une fiscalité juste et efficace, le dynamisme et l’esprit d’entreprise, un niveau d’éducation et de créativité sans égal dans le monde, et un Etat-providence fait pour encourager les projets et la réussite.